Il n'y a pas d'autre organisation qui lui ressemble ! Un jeune laitier du nom de Demos Shakarian dirigeait un petit-déjeuner de prière hebdomadaire avec de nombreux autres hommes d'Affaires à la cafétéria Clifton, dans le centre-ville de Los Angeles, en Californie. Ils s'appelaient eux-mêmes la Full Gospel Business Men's Fellowship International. Au cours de la nuit précédant leur « dernière réunion et la fin de la Fraternité », Shakarian reçut une vision surprenante et souveraine de Dieu. Il était en profonde prière sur le sol de son salon lorsque soudain, par une série de révélations surnaturelles, Dieu lui présenta son plan pour la Fraternité. C'était le samedi 27 décembre 1952. Il était 3 h 30 du matin.
Tout avait commencé près d'un an plus tôt avec un petit rassemblement (chapitre) à Los Angeles. Soudain, la Fraternité s'est retrouvée propulsée dans un ministère mondial par le biais de visions prophétiques et de prophéties. L'histoire de la Fraternité dépeint de manière graphique les plans de l'homme qui échouent, mais le plan de Dieu qui réussit. L'histoire complète est racontée dans le livre classique et inspirant, « Les gens les plus heureux de la terre » de Demos Shakarian, telle que racontée à John et Elizabeth Sherrill.
En 1955, l'homme d'Affaires torontois Larry Snelgrove a rencontré la Fellowship à Denver, au Colorado. C'est là qu'il a rencontré Demos Shakarian et d'autres dirigeants américains. À son retour chez lui, Larry a reçu, à sa grande surprise, un télégramme de Californie l'informant qu'il avait été élu directeur international de la Fellowship.
En 1958, Larry Snelgrove, Syd Brazier, Paul Krohnert, Stew Berlett et Howard Hesseneur se réunirent chez Stew Berlett à Toronto pour discuter du lancement de la Fraternité au Canada. Au cours de cette réunion (à minuit), ils téléphonèrent à Demos pour l'inviter à prendre la parole lors d'une convention pentecôtiste mondiale à Toronto, à l'hôtel Royal York, afin que d'autres puissent également en savoir plus sur la FGBMFI. Le 20 septembre, Demos se rendit à Toronto pour prendre la parole au Congrès pentecôtiste mondial. Environ 500 personnes de nombreuses organisations chrétiennes du monde entier étaient présentes. Demos parla du feu du Saint-Esprit et de la vision qu'il avait reçue au sujet de la FGBMFI.
Paul Krohnert a été élu directeur international en 1958 et Stew Berlett en 1961. Syd Brazier a également été invité à devenir directeur en 1958, mais a refusé car il était aveugle.
En février 1959, 21 hommes de Toronto ont pris l'avion pour Atlantic City pour le tout premier pont aérien de la FGBMFI. Après leur retour, pleins d'enthousiasme et d'excitation pour ce que Dieu pouvait faire à travers la Fraternité au Canada, ils ont tenu des réunions de prière et des dîners dans leurs maisons respectives, parlant de Jésus et partageant des témoignages. Après beaucoup de planification, il a été décidé de créer un chapitre et d'organiser des réunions régulières auxquelles le public pouvait assister. La première a eu lieu au restaurant Hemstead, situé sur le terrain de l'Exposition nationale canadienne, le 20 février 1960. Soixante-six hommes ont mangé ensemble, prié ensemble, puis l'un d'eux a parlé de la puissance transformatrice de Jésus-Christ dans sa vie. Lorsque cette réunion a été convoquée, la FGBMFI avait officiellement lancé sa première réunion publique au Canada et l'organisation était vraiment devenue « internationale ».
Aujourd'hui, plusieurs associations de la Fraternité fonctionnent dans plus de 150 pays selon cette vision originelle. Des milliers de chapitres tiennent des réunions dans de petits hameaux, des villages agricoles, des banlieues éloignées et des centres urbains. Au petit-déjeuner, au déjeuner ou au dîner, ces réunions sont un moment de communion, d'évangélisation et de ministère personnel.
Le corps de la Fraternité, ce sont ses membres. Tout d'abord, ses hommes qui ont une vision inspirée par Dieu pour aller au-delà de leur vie personnelle – qui aident les autres à trouver la réalité de la marche avec le Christ dans l'Esprit – des dizaines de milliers qui mettent maintenant Dieu en premier et laissent leur lumière briller dans le monde – des hommes qui rejoignent la Fraternité et participent aux actions de sensibilisation ministérielles disponibles. Ensuite, ses adhérents – des personnes (hommes et femmes) qui s'engagent à diffuser la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et à faire des disciples d'autres nouveaux disciples du Christ, à la fois personnellement et par l'intermédiaire de cette Fraternité.
Notre vision de la Communauté est basée sur une série de messages prophétiques donnés sur une période de temps et confirmés par une vision littérale de Dieu.
Dans cette vision, des foules incalculables d'hommes de tous les continents et de toutes les nations, de toutes les races, de toutes les cultures et de tous les costumes, autrefois spirituellement morts, sont maintenant en vie. Délivrés et libérés, ils sont remplis de la puissance du Saint-Esprit de Dieu, leurs visages rayonnant de gloire, leurs mains levées et leur voix élevant leurs louanges vers le ciel.
Nous voyons un vaste mouvement mondial de laïcs utilisés puissamment par Dieu pour amener cette dernière grande moisson par l'effusion du Saint-Esprit de Dieu avant le retour de notre Seigneur Jésus-Christ.
En 1952, Dieu m'a dit de fonder une association d'hommes qui se réuniraient en petits et grands groupes dans des cafés, des hôtels et des lieux publics pour communier et s'offrir un ministère spirituel les uns aux autres. Pour tenter d'y parvenir, nous avons organisé un groupe et nous nous sommes réunis à la cafétéria Clifton à Los Angeles chaque semaine pendant toute une année. L'intérêt et la participation étaient si faibles qu'il semblait que nous allions être obligés d'abandonner un ministère auquel j'étais sûr que Dieu m'appelait. Dieu a été si bon qu'il m'a donné une vision chez moi alors que j'étais à genoux la nuit précédant l'arrêt des réunions.
Dieu m'a dit : « Je suis Demos, celui qui seul peut ouvrir les portes. Je suis celui qui ôte la poutre des yeux aveugles. »
« Je comprends, Seigneur Jésus. Et je te remercie. »
« Et maintenant, je vais vous le montrer, en effet. »
Le Seigneur m'a permis de me mettre à genoux. Il m'a presque soulevé, comme si la force qui m'avait plaqué au sol me soutenait maintenant. Et à ce moment-là, Rose, ma femme, est entrée dans le salon. Elle m'a contourné et s'est dirigée vers l'orgue Hammond dans le coin. Elle n'a pas dit un mot, mais s'est assise et a commencé à jouer.
Alors que la musique se répandait dans le salon, l'atmosphère devint plus lumineuse. À ma grande surprise, le plafond semblait avoir disparu. Le plâtre couleur crème, la lumière du plafond - ils avaient tout simplement disparu, et à la place, je me suis retrouvé à regarder le ciel, un ciel de jour, même s'il devait faire nuit noire. Combien de temps elle a joué pendant que je regardais dans l'infini lointain, je ne le sais pas. Mais tout d'un coup, elle s'est arrêtée, les doigts toujours posés sur les touches, et a commencé à prier à haute voix en langues. Elle s'est arrêtée un moment, puis a parlé en anglais :
« Mon fils, je te connaissais avant ta naissance. Je t'ai guidé à chaque étape du chemin. Maintenant, je vais te montrer le but de ta vie. »
C'étaient les dons de l'Esprit, les langues et l'interprétation, qui étaient donnés ensemble. Et pendant qu'elle parlait, une chose remarquable commença à se produire. Bien que j'étais à genoux, j'avais l'impression de m'élever. De quitter mon corps. De m'élever, de m'éloigner du salon. En contrebas, je pouvais voir les toits de Downey, en Californie. Il y avait les montagnes de San Bernardino et, là-bas, la côte de l'océan Pacifique. J'étais maintenant bien au-dessus de la terre, capable de voir de l'ouest à l'est.
Je ne sais pas si c'était la Terre qui tournait ou si je la contournais. Mais maintenant, sous mes yeux, se trouvait le continent sud-américain. Puis l'Afrique. L'Europe. L'Asie. Je voyais des gens sur la terre, des millions et des millions d'entre eux se tenant côte à côte. Alors, de la même manière qu'une caméra peut zoomer sur un match de football pour montrer d'abord le stade, puis les joueurs, puis les lacets du ballon, ma vision semblait se déplacer sur des millions d'hommes, je pouvais voir les petits détails de milliers et de milliers de visages. Partout, c'était pareil. Des visages bruns, noirs, blancs, tous rigides, misérables, chacun enfermé dans sa propre mort.
« Seigneur ! m'écriai-je. Qu'ont-ils ? Seigneur, aide-les ! »
Rose m'a ensuite dit que je n'avais rien dit. Mais dans la vision, il m'a semblé que je pleurais et que je suppliais à haute voix.
Soudain, Rose commença à parler. Humainement parlant, bien sûr, elle n'avait aucun moyen de savoir que je voyais quoi que ce soit. Mais ce qu'elle dit fut :
« Mon fils, ce que tu vois ensuite va arriver bientôt. »
La terre tournait – ou plutôt je tournais autour d'elle – une seconde fois. Au-dessous de moi, il y avait encore des millions et des millions d'hommes. Mais quelle différence ! Cette fois, les têtes étaient levées. Les yeux brillaient de joie. Les mains levées vers le ciel. Ces hommes qui avaient été isolés, chacun dans sa prison d'eux-mêmes, étaient liés dans une communauté d'amour et d'adoration. L'Asie. L'Afrique. L'Amérique – partout la mort s'était transformée en vie. Et puis la vision était terminée. Aujourd'hui ...
Il existe des milliers de chapitres qui se réunissent dans plus d'une centaine de pays et s'entraident, mais la plus grande moisson reste à venir. Vous pouvez en faire partie...
Parmi les plus grands réseaux d'hommes d'Affaires chrétiens au monde.
De toutes les parties du monde - environ 160 nations.
Toutes les races, toutes les couleurs, toutes les cultures et presque toutes les langues - nous incluons :
des rois, des présidents, des premiers ministres, d'anciens présidents, des sénateurs, des députés, des généraux, des juges, des capitaines d'industrie, des hommes d'Affaires, des cadres, des vendeurs et des employés de bureau, des ouvriers d'usine, des éducateurs et des jeunes qui débutent.
« Fraternité et destinée avec Dieu et l'homme »
Nous nous engageons à :
Personnel et Entreprise, Excellence - Honnêteté - Intégrité
À notre Seigneur, à nos familles et à nos frères de la Fraternité, nous promettons :
Transparence – Responsabilité – Fidélité. Ce sont nos valeurs fondamentales.
Nous sommes pertinents pour le monde d'aujourd'hui, pour une nouvelle vague de personnes en quête de valeurs dans le monde d'aujourd'hui.
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Nous sommes le plus grand réseau d'hommes d'Affaires chrétiens au monde. Des hommes désireux de s'engager pour l'accomplissement de la Grande Mission. Nous ne sommes pas une église et nous ne sommes parrainés par aucune église. Nos membres viennent de tous les horizons et de diverses confessions religieuses. La FGBMFI a débuté avec un petit chapitre à Los Angeles, en Californie, en 1951. La communauté s'est rapidement développée pour devenir une organisation mondiale et est aujourd'hui présente dans environ 160 pays sur les cinq continents.
Atteindre les gens à tous les niveaux de notre société, les appeler à Dieu et les encourager dans les dons du Saint-Esprit.
Fournir une base pour la communion chrétienne parmi les hommes partout dans le monde sous la bannière unique de leurs expériences en Jésus-Christ et les fortifier afin qu'ils puissent retourner dans leurs églises respectives rafraîchis et renouvelés.
Pour parvenir à une plus grande unité entre tous les chrétiens.
Rois, Premiers ministres
Présidents et anciens présidents
Sénateurs et députés
Généraux et juges
Dirigeants d'entreprise et capitaines d'industrie
Scientifiques, éducateurs, médecins, avocats
et d'autres professionnels
Vendeurs et employés de bureau
Ouvriers d'usine et ouvriers
Les retraités et les jeunes qui débutent
CETTE HISTOIRE commence dans la vieille Russie, il y a plus de cent ans, alors que les tsars régnaient encore à Saint-Pétersbourg. Il y eut une puissante effusion du Saint-Esprit, semblable à celle du jour de la Pentecôte à Jérusalem. La nation rejeta cette visite de Dieu, tout comme la nation juive avait rejeté une visite similaire plusieurs siècles auparavant. Nous croyons que ces rejets du Saint-Esprit et de Jésus-Christ sont les raisons pour lesquelles Jérusalem a été foulée aux pieds par les Gentils pendant dix-neuf siècles et que la Russie est la seule nation sur terre qui nie officiellement l'existence de Dieu.
En 1855, un garçon russe de onze ans qui vivait en Arménie reçut une merveilleuse visite surnaturelle. Pendant sept jours et sept nuits, il fut sous la puissance de Dieu et écrivit des prophéties sur les événements à venir. Il ne mangea, ne but ni ne dormit pendant ces sept jours et sept nuits. Bien qu'il fût illettré, il écrivit d'une belle écriture et dessina des images, des cartes et des schémas. Il prédit que la paix serait enlevée de la terre, que l'Arménie serait envahie par les Turcs et que les chrétiens arméniens seraient massacrés à moins qu'ils ne se rendent dans un pays de l'autre côté de l'océan, que les images, les schémas et les cartes montraient comme étant l'Amérique. Dieu promit de bénir et de faire prospérer tous ceux qui tiendraient compte de son avertissement et iraient dans un pays où ils seraient libérés de la persécution.
Comme c'est le cas de la plupart des prophéties, l'avertissement n'avait aucun sens à l'époque, car ce n'est que vingt-cinq ans après l'effusion pentecôtiste en Russie que la même expérience se produisit en Arménie. Néanmoins, la prophétie du jeune Russe fut soigneusement préservée, en attendant le moment où sa pleine signification serait révélée par Dieu.
Parmi les premiers à recevoir le baptême du Saint-Esprit en Arménie, il y avait la famille de Demos Shakarian, père de l'église presbytérienne. Le père de Demos refusa cependant d'accepter cette manifestation comme venant de Dieu, bien qu'il se joignit aux autres membres pentecôtistes pour leurs services religieux.
La famille de Demos Shakarian se composait du père, de la mère et de cinq filles. En Arménie, à cette époque, il était tout aussi regrettable pour une femme de ne pas avoir de fils que dans l'ancien Israël.
Le 25 mai 1891, la mère était assise dans la grande maison d'une seule pièce en train de coudre, pleurant pendant qu'elle travaillait, parce que Dieu ne l'avait pas bénie avec un fils.
Un grand-oncle était en visite chez la famille et était assis en face d'elle, lisant sa Bible. Soudain, il se leva, traversa la pièce et se tint devant la mère en pleurs. Il la regarda et dit : « Ma sœur, Dieu a entendu ta prière. Dans un an, tu seras mère d'un fils. » Exactement un an après ce jour, le 25 mai 1892, un fils naquit. Les parents l'appelèrent Isaac, car, comme le fils d'Abraham, il était un fils de la promesse.
QUAND ISAAC avait environ sept ans, un groupe de fidèles chrétiens pentecôtistes russes commença à venir au village arménien de Kara Kala pour communier avec les pentecôtistes arméniens. Ils venaient tous les deux ou trois mois dans une caravane de plusieurs chariots couverts, avec une vingtaine de personnes par chariot, chaque chariot étant tiré par quatre chevaux. Ces Russes aimaient beaucoup les presbytériens arméniens qui avaient reçu plus récemment le merveilleux don de Dieu promis par Jésus-Christ avant son ascension vers le Père.
Comme Demos Shakarian parlait couramment le russe, il plaçait les visiteurs parmi les maisons arméniennes du village et, chaque soir, pendant une semaine entière, sa maison était utilisée comme lieu de culte. Il élevait du bétail et, lorsqu'il était informé de l'arrivée des Russes, il abattait un bœuf gras pour fournir de la viande de bœuf pour le service de fête à l'arrivée des visiteurs.
Un jour, on apprit que la caravane russe était proche. Demos alla dans son troupeau pour choisir le meilleur bœuf qu'il pouvait trouver, car il devait l'offrir comme au Seigneur. Le bœuf le plus gras qu'il put trouver n'avait qu'un œil, l'autre ayant été détruit par une blessure. Il savait que selon les Écritures, il ne devait pas offrir au Seigneur un animal imparfait, mais il décida de faire un compromis en faisant preuve de bon sens, car le bœuf imparfait était le plus gras du troupeau.
Agissant sur ce compromis, il tua le bœuf et coupa rapidement la tête. N'ayant pas le temps d'enterrer cette partie révélatrice, il la plaça dans un sac et le cacha sous un gros tas de blé battu dans un coin de la grange, puis procéda à la découpe afin que le bœuf soit prêt pour le festin au moment où les Russes arrivèrent.
Ce soir-là, comme c'était la coutume, Demos et toute la famille Shakarian s'avancèrent et s'agenouillèrent pour la bénédiction de l'un des anciens russes, tandis que leur prophète se tenait à proximité. Après cette bénédiction de l'hôte, l'offrande de bœuf devait être bénie, puis viendraient le festin et le soir du culte. Soudain, sans dire un mot, le prophète traversa la pièce et sortit. L'ancien ne voulait pas continuer en l'absence du prophète, alors il demanda qu'un hymne soit chanté jusqu'au retour du prophète.
Lorsque le prophète revint dans la pièce, il apporta le sac caché et l'ouvrit directement devant les Shakarians agenouillés, révélant la tête du bœuf à l'œil taché. Il dit que le Seigneur lui avait révélé toute l'affaire alors qu'ils s'apprêtaient à demander à Dieu de bénir les Shakarians et leur offrande de fête.
Dèmos confessa qu'il avait fait des compromis avec son bon sens et demanda pardon. La congrégation lui accorda ce pardon au nom du Seigneur. Son père déclara pour la première fois qu'il savait maintenant que le baptême dans le Saint-Esprit venait de Dieu et qu'il l'acceptait désormais sans réserve, ainsi que les manifestations qui l'accompagnaient.
Cet incident fut si impressionnant que non seulement les Shakarians, mais aussi les autres familles arméniennes ainsi que les familles russes décidèrent qu'à partir de ce jour, ils offriraient à Dieu uniquement ce service et cette substance exactement comme Il le leur avait demandé, même s'il pouvait sembler à l'époque qu'un substitut, comme dans le cas du bœuf taché qui était le plus gras, servirait mieux le but.
QUARANTE-CINQ ANS s'étaient écoulés depuis que le jeune garçon russe de onze ans avait écrit la prophétie divine. Il avait alors cinquante-six ans et vivait toujours dans la communauté. Quatre décennies et demie s'étaient écoulées sans que sa prophétie ne se réalise et il devait apparemment être considéré comme un faux prophète. Alors, sans aucune indication préalable, le Seigneur ordonna au prophète d'avertir les Arméniens que le temps était venu pour que la prophétie s'accomplisse. En conséquence, il commença à dire au peuple : « Le temps est venu ! C'est maintenant le moment de quitter ce pays ! »
La nouvelle se répandit rapidement parmi les chrétiens pentecôtistes arméniens, et certains d'entre eux et certains pentecôtistes russes commencèrent leur exode vers l'Amérique. C'était en 1900. Ils emportèrent avec eux la prophétie écrite et la préservèrent dans une église qu'ils construisirent à Los Angeles, en Californie. Demos Shakarian ne quitta l'Arménie pour l'Amérique que cinq ans plus tard. Il emmena ensuite sa femme, ses cinq filles et son fils de treize ans, Isaac, d'abord à New York, puis à Los Angeles. Chaque fois que les familles pentecôtistes quittaient l'Arménie, les incroyants se moquaient d'elles, tout comme Noé et sa famille avaient été moqués avant le déluge. Pourtant, les Arméniens savaient que l'arche de Noé reposait finalement sur les montagnes d'Ararat qui se trouvaient en Arménie. L'exode des pentecôtistes arméniens vers l'Amérique se poursuivit jusqu'en 1912, lorsque la dernière famille pentecôtiste quitta Kara Kala où la prophétie avait été délivrée.
Deux ans plus tard, la Première Guerre mondiale éclata et, lors de cette terrible attaque, la Turquie envahit l'Arménie, et toutes les âmes de Kara Kala furent exterminées. Les moqueurs, les railleurs et les chrétiens incrédules furent détruits. La prophétie donnée en 1855 et réaffirmée en 1900 s'accomplit en 1914 et dans les années qui suivirent. Les chrétiens pentecôtistes qui croyaient en Dieu et lui obéissaient étaient en sécurité en Amérique, parmi eux Demos Shakarian, père, et sa famille.
À Los Angeles, comme à Kara Kala, la maison de Demos Shakarian est devenue le lieu de culte des Arméniens et des Russes.
Presque immédiatement après l'arrivée des Shakarians à Los Angeles, l'effusion du Saint-Esprit commença à la Mission de la rue Azusa. Demos, son beau-frère, M. Mushagian, et un autre Arménien se promenaient dans la rue San Pedro. Alors qu'ils approchaient de la rue Azusa, ils entendirent des sons familiers – des cris, des chants et des prières comme ils en avaient l'habitude dans leurs propres services. En arrivant à l'écurie qui avait été transformée en mission, ils découvrirent que plusieurs personnes parlaient en langues. Ils retournèrent auprès de leur peuple avec la nouvelle palpitante que Dieu avait commencé à agir en Amérique comme il l'avait fait en Arménie, en Russie, dans les premières églises et dans la chambre haute de Jérusalem. En Amérique, le plus récent des pays, le modèle de l'effusion pentecôtiste était le même qu'en Arménie, le plus ancien des pays, le berceau même de la civilisation et que de nombreux étudiants de la Bible et scientifiques croyaient avoir été le site du jardin d'Éden, la maison d'Adam et Ève. L'expérience pentecôtiste est arrivée aux Juifs de Jérusalem, aux catholiques de Russie, aux presbytériens d'Arménie, et maintenant elle s'est abattue sur un mélange hétéroclite de sections transversales de l'humanité à Los Angeles, de nombreuses races et de nombreuses confessions, toutes réagissant de la même manière.
ISAAC SHAKARIAN avait seize ans lorsque son père mourut. Il travailla dans une usine de harnais et travailla pendant trois ans pour subvenir aux besoins de sa mère veuve, de ses sœurs, désormais au nombre de six, et de lui-même. À dix-neuf ans, il se lança dans le commerce de gros de fruits. Peu après, il se maria, déménagea à Downey, près de Los Angeles, acheta vingt acres de terre et trois vaches laitières et démarra son premier troupeau laitier. La foi en Dieu, le bon sens et le travail acharné multiplièrent finalement ce premier petit troupeau par mille, jusqu'à ce qu'en 1943 le troupeau de Shakarian atteigne trois mille têtes, soit le plus grand troupeau laitier du monde !
Non seulement les Shakarians ont prospéré, mais tous les Arméniens et les Russes qui sont partis en Amérique à la suite de la prophétie ont prospéré conformément à la promesse que le Seigneur avait écrite de nombreuses années auparavant par la main du garçon russe de onze ans. Cette promesse se vérifie, selon la promesse biblique, même jusqu'à la troisième et à la quatrième génération.
Le 21 juillet 1913, à Downey, Demos Shakarian Junior est né. Il est né dans une famille pentecôtiste et a grandi dans une église pentecôtiste. À ce propos, il dit : « Je ne me souviens pas d'une époque où je n'aimais pas Dieu. Je ne me souviens pas d'une époque où je ne croyais pas que j'étais un enfant de Dieu et en route vers le ciel. »
« Si cela vous paraît étrange, il peut être utile de souligner que nos familles arméniennes sont un peu différentes de la famille américaine moyenne. Dans un foyer américain moyen, il y a beaucoup d'individualité, chaque membre du foyer décidant de la voie qu'il veut suivre. Parfois, sur le plan religieux, cela éloigne les membres du foyer. Mais dans le foyer arménien moyen, nous vivons ensemble. Comme les anciens Hébreux et les premiers chrétiens, notre religion est une religion de famille. Nous nous soutenons les uns les autres sur le plan religieux, social et professionnel. »
« L'efficacité de cette politique est illustrée par le fait que dans notre église arménienne de Los Angeles, bien que tous nos services hebdomadaires, sauf un, soient toujours célébrés en arménien et selon l'ancienne forme arménienne de culte de Dieu, nous avons toujours des jeunes parmi nous. Nos amis américains qui visitent l'église sont toujours impressionnés par le fait qu'il y a à peu près autant de garçons et de filles dans les services que d'hommes et de femmes plus âgés. »
À l'âge de dix ans, Demos était pratiquement sourd à cause d'une blessure subie durant son enfance. Il y eut des périodes où il recouvra partiellement l'ouïe et d'autres où il fut totalement sourd. La blessure et l'affliction qui en résulta l'obligèrent à prier comme il ne l'avait jamais fait auparavant dans sa jeune vie. Sa mère, une grande guerrière de prière, s'accrocha à Dieu avec ferveur, cherchant la délivrance pour son fils.
Trois années passèrent. Demos avait treize ans. Il était assis à l'église et adorait Dieu. Soudain, la puissance de Dieu tomba sur lui et le remplit. Il fut baptisé du Saint-Esprit. Pendant quatre heures, de huit heures à minuit, il fut incapable de prononcer un mot d'arménien, d'anglais ou d'espagnol, les trois langues qu'il connaissait. L'Esprit de Dieu prit entièrement en charge ses organes vocaux et, pendant ces quatre heures, il parla en d'autres langues selon que l'Esprit lui donnait de s'exprimer.
Lorsqu'il arriva chez lui, il vécut une autre expérience merveilleuse qu'il décrit ainsi : « La puissance de Dieu m'a jeté par terre et je suis resté étendu là, complètement impuissant, incapable de me lever ou de me mettre au lit. Alors que j'étais étendu là, dans cet état d'impuissance, Dieu m'a parlé et m'a dit : « Demos, douteras-tu un jour de ma puissance ? » J'ai alors essayé de me lever, mais je me suis retrouvé toujours impuissant. Deux fois encore, le Seigneur m'a posé cette question et deux fois encore, je lui ai assuré que je ne douterais jamais de sa puissance. Depuis ce moment-là, j'ai prouvé à maintes reprises la réalité de la puissance de Dieu dans ma vie. Jésus ne décevra jamais ceux qui osent croire. »
"« J'avais besoin de cette expérience et de cette assurance dans les jours et les années à venir, car le chemin n'a pas toujours été rose, et dans les épreuves et les tests, j'ai pu me rappeler que lorsque j'étais complètement impuissante, à plat ventre sur le sol de ma chambre, Dieu m'a appelée à lui faire entièrement confiance, et je lui ai assuré que je le ferais ! »
Au cours de ses années de lycée, Demos a décidé de se lancer en affaires. Isaac, qui avait toujours connu le succès et la prospérité, a donné à son fils un capital de 2 000 $. Avec cette somme, Demos et un ami, Dan, se sont lancés dans l'industrie laitière. Dan et Demos ont porté leur troupeau à soixante vaches laitières. Grâce à ce troupeau, ils ont pu gagner plus d'argent que le salaire de leur professeur de lycée.
Mais ce succès commercial fut de courte durée. Bientôt la dépression les frappa et ils perdirent tout, à l'exception des 2 000 $ qu'Isaac leur avait donnés. Demos décida, lorsqu'il eut atteint le prochain objectif, de se retirer de l'entreprise, et il le fit. Dieu ne permettrait pas que les 2 000 $ qu'Isaac avait gagnés et fournissaient soient perdus, même par son fils !
Demos s'est alors lancé dans l'élevage de bovins et a réalisé quelques bénéfices, mais il les a rapidement perdus lorsqu'il s'est lancé dans l'élevage de jeunes bovins et a de nouveau été contraint de se retirer de l'activité. Demos déclare maintenant que Dieu essayait de lui enseigner une leçon précieuse : l'argent et le travail seuls ne suffiraient pas à assurer le succès.
ROSE GABRIEL entra alors dans la vie de Demos et ils se marièrent. Demos avait vingt ans et savait qu'il devait désormais gagner de l'argent pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa nouvelle épouse. Voici le récit de Demos lui-même :
« J'ai recommencé à gagner de l'argent, mais malgré tous mes efforts, je me suis retrouvé en échec. Après six ans de ce genre de choses, un jour, je me suis enfin rendu compte que la raison de mon échec était que j'essayais sans Dieu. J'étais en affaires, mais Dieu n'était pas là avec moi. Lorsque j'en suis arrivé à cette conclusion, j'ai été profondément convaincu. J'ai réalisé que je m'étais éloigné de Dieu, et qu'il était temps pour moi de commencer à Le chercher. Ma femme et moi avons reconsacré nos vies. Nous avons décidé de nous lancer en affaires avec Lui. Quelles que soient les circonstances financières, j'avais l'intention de servir Dieu de tout mon cœur. »
« J'ai cherché quelque chose à faire pour Lui. J'ai pensé à organiser une réunion pour un ministre. Mon père avait fait ce genre de travail pour le Seigneur plusieurs années auparavant. Comme je n'étais pas moi-même prédicateur, je pourrais peut-être monter une tente et mettre un prédicateur au service du Seigneur. J'ai trouvé un jeune homme qui s'intéressait à l'œuvre de Dieu et qui était un fidèle ministre de l'Évangile. Je l'ai donc parrainé pour une réunion sous tente en 1940. Ce fut ma première réunion, qui s'est déroulée dans une tente pouvant accueillir 300 personnes. Dieu a honoré ce réveil et soixante-sept personnes ont été sauvées et ont reçu le baptême dans le Saint-Esprit. »
« L'année suivante, j'ai fait une connaissance qui a eu une grande importance dans ma vie spirituelle. J'ai rencontré le Dr Charles S. Price, un évangéliste réputé pour sa guérison. Bien que la guérison ne soit pas une nouveauté pour moi, ayant été élevé dans une église qui y croyait et la pratiquait, j'ai trouvé le ministère du Dr Price différent. Sa foi et sa dévotion à Dieu m'ont donné un exemple que je n'ai jamais oublié. »
« Je me souviens d'une guérison merveilleuse qui s'est produite en réponse aux prières du Dr Price. Comme cela concernait ma propre famille, cela m'a laissé une impression durable. Un matin, ma sœur, Florence, se rendait au Whittier College au volant de sa propre voiture. Elle a eu une collision avec un camion transportant une lourde charge d'asphalte chaud. La voiture a été détruite et l'asphalte chaud s'est répandu sur ma sœur. Quand ils l'ont finalement sortie de l'accident, elle avait des brûlures au troisième degré sur de grandes parties de son corps. Son bassin avait subi sept fractures et sa jambe était arrachée. Lorsque la jambe gauche a été remise en place, à l'hôpital, elle était plus courte de trois centimètres que l'autre, en raison du bassin blessé. Elle a été obligée de s'allonger dans un lit de baume parce que ses brûlures étaient si graves qu'elle ne pouvait pas supporter le contact avec les draps de lit. Des radiographies ont montré que les pointes acérées des os brisés se dirigeaient vers des organes vitaux de son corps. Des radiographies ultérieures ont été prises pendant sept jours. Elles ont montré que son état s'aggravait. Les médecins ont dit que si elle survivait, elle serait en vie. Je serais toujours infirme. »
« En désespoir de cause, j'ai appelé le Dr Price et lui ai demandé s'il pouvait venir prier pour ma sœur, et il a accepté de venir. C'est le septième jour après son accident que le Dr Price est venu la voir. Alors qu'il priait pour elle, Dieu a posé sa main puissante sur son corps et l'a complètement guérie, à la stupéfaction des médecins et des infirmières et à la grande joie de notre famille. De nouvelles radiographies ont été prises, et tous les os étaient revenus en place et la jambe gauche qui était plus courte de trois pouces et demi que l'autre avait retrouvé sa longueur normale. Ma sœur a pu rentrer de l'hôpital en parfaite santé. Ce miracle a eu une telle importance pour moi que j'ai, depuis lors, donné de mon temps, de mes efforts, de mon influence et de mon argent pour aider à promouvoir le ministère de ceux que Dieu a choisis pour délivrer les gens. Je sais que la guérison divine est réelle ! »
« Naturellement, le Dr Charles S. Price devint cher à la famille Shakarian. Environ deux mois avant sa mort, il ne cessait de me dire qu'un Temps de Délivrance allait arriver. Il dit : « De nos jours, nous trouvons très difficile pour les gens de venir au Seigneur. Les évangélistes prêchent et prêchent, mais seules quelques poignées viennent à l'autel. Nous ne voyons pas des dizaines et des centaines de personnes venir aux autels comme nous le devrions. Le Seigneur me montre que dans un avenir très proche, Il va susciter des hommes dotés d'une puissance énorme de la part du Seigneur et ils prêcheront à des milliers de personnes à la fois. Les gens se précipiteront vers les autels parce qu'ils verront la puissance miraculeuse et puissante du Seigneur à l'œuvre. Ils verront des signes et des prodiges se produire, et les guérisons et autres miracles de délivrance par la puissance de Dieu inciteront les gens à se précipiter vers les autels et à accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur et Libérateur. Lorsque vous verrez ces choses se produire, une autre chose se produira. Les hommes entreront dans les hôpitaux, où toutes sortes de maladies humaines ont amené des gens à être hospitalisés. Des malades alités, beaucoup sont condamnés à mourir de cancer, de tuberculose, de problèmes cardiaques et d'autres maladies. Les gens que les médecins ont abandonnés à la mort seront relevés par la puissance de Dieu et ils sortiront des hôpitaux. Ils sauteront et crieront de joie. Ce sera une démonstration de la puissance de Dieu que le monde n'a jamais vue. Le monde entier sera ému ! »
« Nous avons déjà vu la première partie de cette prophétie se réaliser depuis la mort du Dr Price. Des centaines de personnes se précipitent vers les autels lors des grandes campagnes de guérison, non pas parce qu'elles sont fouettées, battues ou effrayées, mais parce qu'on leur a montré l'amour et la compassion de Jésus-Christ et la puissance de Dieu en action. »
« Puisque nous avons vu la première s'accomplir, nous sommes convaincus que la seconde suivra sous peu, comme le Dr Price, rempli du Saint-Esprit, l'avait prédit. La foi grandit. Les gens sont dans l'attente. Le moment semble proche ! »
DEPUIS LA première campagne de Demos en 1940, lorsqu'il commença son service actif pour Dieu en parrainant des campagnes d'évangélisation comme son père l'avait fait auparavant, le Seigneur a béni ses efforts et l'a fait prospérer. En 1948, lui et Rose se consacrèrent encore plus profondément au service du Seigneur, et presque immédiatement cette consécration fut mise à l'épreuve.
En plus de la grande laiterie, Demos et Isaac avaient une usine de transformation d'aliments pour animaux extrêmement active. Il était très difficile pour Demos de se détacher de cette activité. Néanmoins, mettant les affaires de Dieu en premier, il accepta de parrainer une grande campagne à Fresno. Comme le moment de la campagne approchait, Demos dut consacrer tout son temps à s'occuper de l'énorme volume de travail lié à l'entreprise d'aliments pour animaux. Le prix des aliments pour animaux commença à baisser et l'usine commença à perdre de l'argent à un rythme effarant. S'absenter maintenant pendant deux ou trois semaines pouvait facilement signifier que la famille Shakarian risquait de perdre une énorme somme d'argent. Il fallait choisir entre protéger l'entreprise et annuler la campagne de Fresno, ou l'inverse. Rose et Demos décidèrent d'emmener le petit Steve et Geraldine avec eux, de laisser Richard avec son grand-père pour qu'il puisse rester à l'école, de confier les affaires de l'entreprise d'aliments pour animaux au Seigneur et d'aller à Fresno faire les affaires du Seigneur.
Alors que Dieu commençait à bénir la campagne de Fresno, les nouvelles de chez lui rendirent presque impératif que Demos abandonne la campagne et retourne à son entreprise qui déclinait rapidement. Puis le petit Steve tomba gravement malade. Il avait besoin d'attention et de soins qui semblaient exiger qu'il soit ramené à la maison. Demos savait que s'il annulait la campagne, son service au Seigneur serait toujours en danger. Il savait que s'il faisait faillite, son témoignage et sa capacité à servir le Seigneur seraient très réduits. Il fit appel à une infirmière pour l'aider à prendre soin de Steve, il demanda à Dieu de s'occuper de Steve et d'envoyer un acheteur pour l'entreprise d'alimentation, et lui et Rose continuèrent la campagne.
L'état de santé de Steve s'améliora et un homme d'Affaires de Norwalk lui téléphona pour lui dire que le Seigneur l'avait réveillé à trois heures du matin et lui avait dit d'acheter l'entreprise d'alimentation animale et de donner le prix demandé par les Shakarians. Cela répondait à deux grands besoins, mais il en restait encore un autre.
Au milieu de ces deux difficultés, Rose avait découvert qu'elle avait perdu la montre-bracelet très chère que Demos lui avait donnée. Après que toutes les recherches aient échoué pour retrouver la montre manquante, Rose et Demos ont prié pour que le Seigneur leur rende la montre en toute sécurité. Ils ont réalisé que s'ils n'avaient pas été loin de chez eux pendant la campagne, la montre aurait pu être encore au poignet de Rose, et ils ont donc pensé que Dieu prendrait en charge ce besoin également.
Isaac Shakarian emmena Richard pour le week-end et ils allèrent à la foire avec Demos pour voir le bétail, en particulier les bovins. Soudain, Richard vit un homme qui vendait des petits caméléons et demanda à son père de l'argent pour en acheter un. Demos était totalement opposé à ce que Richard porte un lézard dans sa main et refusa catégoriquement d'acheter le caméléon. Richard se soumettait habituellement gracieusement aux décisions parentales, mais cette fois-ci, il fit une scène et refusa d'être refusé. Isaac, pensant que les caméléons étaient en caoutchouc, passa outre à Demos et en acheta un pour Richard. Presque immédiatement, il découvrit que Richard tenait un lézard vivant dans sa main et regretta rapidement d'avoir fait cet achat. À partir de ce moment-là, même après avoir atteint l'endroit où ils séjournaient, Isaac et Demos essayèrent tous deux de convaincre Richard de lâcher le lézard, mais sans succès.
Rose entra en scène en refusant de permettre à Richard de garder le caméléon dans la maison, comme il préférait le faire. L'infirmière qui aidait à prendre soin du petit Steve se sentit poussée à venir en aide à Richard, alors elle dit qu'elle l'aiderait à trouver un carton de taille appropriée et qu'ils feraient un endroit temporaire pour le caméléon dans le garage. Un certain nombre de cartons vides avaient été placés sur le tas d'ordures pour être emportés le lendemain par l'éboueur pour être brûlés. L'infirmière continua à chercher parmi les cartons jusqu'à ce qu'elle en trouve un qui lui sembla être celui-là même qui contenait le contenant du caméléon. Elle l'ouvrit et trouva la montre-bracelet de Rose à l'intérieur. Dieu avait répondu à la prière d'une manière des plus inhabituelles !
LA VENTE de la Reliance Milling Company par Isaac et Demos Shakarian à la Coast Grain Company, détenue et exploitée par Adolph Weinberg et ses fils, Bob et Denny, a été une époque importante dans l'incroyable histoire de Shakarian.
Deux choses surnaturelles se produisirent en rapport avec la transaction : le Seigneur avait réveillé Adolph Weinberg à 3 heures du matin, en réponse aux prières des Shakarians, et l'avait poussé à acheter l'entreprise et à payer le prix que les Shakarians exigeraient ; et presque immédiatement après le transfert de propriété, le moulin devint un véritable succès pour les Weinbergs.
Au moment de la vente, plus d'un demi-million de dollars, entièrement en espèces, ont été versés aux Shakarian par les Weinberg. Dans le monde des affaires, cette transaction était si historique et si importante que le California Dairyman a consacré la couverture et trois pages intérieures à cet événement digne d'intérêt, avec une photographie sur la couverture et quatre photographies à l'intérieur.
Depuis l'achat de l'entreprise d'alimentation animale, les Weinberg ont continué à prospérer abondamment. Ils exploitaient alors plus de douze mille acres dans la Vallée Impériale, cultivant de la luzerne, du lin, du blé et des betteraves, en plus de nourrir des milliers de têtes de bœuf et de diriger la Coast Grain Company avec un tonnage énorme. Aujourd'hui, les Weinberg exploitent plus de vingt mille acres, avec toutes leurs autres activités commerciales en proportion. Il a été payant pour Adolph Weinberg d'écouter la Parole du Seigneur qui lui est parvenue à 3 heures du matin !
La vente de l'entreprise d'alimentation animale par les Shakarians a non seulement mis fin à l'énorme perte financière, mais a également donné à Demos le temps nécessaire et impératif pour aider à construire l'immense Reliance Dairy Farms, avec ses quatre points de vente au volant, l'expansion sans cesse croissante du centre commercial, et ses investissements immobiliers et autres. Mais surtout, la vente de l'entreprise d'alimentation animale a permis à Demos de consacrer beaucoup plus de temps à l'œuvre du Seigneur.
Lorsque Demos, dans un dévouement total au service de Dieu, a choisi de poursuivre la campagne de Fresno, en confiant ses propres intérêts au Seigneur, il a pu constater avec quelle rapidité et quelle facilité le Seigneur était disposé et capable de répondre à des besoins aussi variés que la guérison de Steve, la recherche de la montre perdue de Rose et la vente de la lourde entreprise d'alimentation animale pour plus d'un demi-million de dollars en espèces. De plus, le Seigneur a béni les Weinberg dans le secteur de l'alimentation animale et les Shakarian dans celui des produits laitiers, prouvant que lorsque Dieu est impliqué dans une transaction, celle-ci doit réussir.
À CETTE époque, les jeunes du Plein Évangile de la région de Los Angeles décidèrent d'organiser un grand rassemblement afin que tous les jeunes pentecôtistes puissent se réunir pour fraterniser et s'édifier spirituellement. Ils estimèrent que la publicité et la location d'un lieu de réunion coûteraient environ 300 $ et ils ne savaient pas d'où viendraient ces 300 $. Quelqu'un suggéra de demander à Demos Shakarian de réunir l'argent pour eux. Toujours en pensant à l'ampleur, Demos suggéra d'augmenter leur budget à 3 000 $. Il commença à parler à certains de ses amis de l'idée qu'ils pourraient se réunir à plusieurs pour aider à financer un grand rassemblement d'un soir au Shrine Auditorium, mais ceux qu'il consulta semblaient penser que le coût était prohibitif.
Demos et Isaac organisèrent alors un dîner à Knott's Berry Farm, en invitant une centaine d'hommes d'Affaires du Plein Evangile. On leur dit que leur dîner serait gratuit, mais qu'une offrande serait demandée pour financer le rassemblement de jeunes. Avant que tous les détails du plan ne soient pleinement expliqués aux hommes réunis, Fred Friedmeyer, Dell Arganbright, Bryan Smith et bien d'autres commencèrent à s'approcher et à déposer des chèques de 500 $ et d'autres sommes importantes sur la table. Cela dura vingt minutes. Lorsque les offrandes volontaires furent comptées, elles s'élevèrent à 6 200 $.
Lorsque le rassemblement de jeunes eut lieu dans l'auditorium du sanctuaire, la foule était si nombreuse que le bâtiment était bondé et que des foules se massaient à l'extérieur. Parmi ceux qui ne purent entrer se trouvait un jeune évangéliste du nom de R. W. Culpepper. Quelqu'un lui demanda de prier pour eux. Le Seigneur envoya une vague de gloire sur le rassemblement et un puissant réveil éclata à l'extérieur de l'auditorium. Les responsables du rassemblement furent informés en urgence et le réveil prit feu à l'intérieur avec la même intensité. Dieu agit avec puissance à l'intérieur et à l'extérieur de l'auditorium.
L'argent recueilli lors du rassemblement fut si généreux qu'il servit, avec les 6 200 $ récoltés à Knott's Berry Farm, à payer tous les frais du rassemblement et à laisser un fonds de 5 000 $. En réfléchissant à ce qu'il fallait faire de cet argent, il fut suggéré d'organiser un rassemblement pentecôtiste massif au Hollywood Bowl. Plus de 22 000 personnes se sont rassemblées au Bowl pour cet événement et la nouvelle s'est répandue de loin que le peuple du Plein Évangile devenait uni et puissant. L'argent restant du rassemblement du Bowl fut utilisé pour aider à financer le Golden Anniversary d'Azusa Street, quelques années plus tard, et fut plus tard transféré à la Pentecostal Fellowship of Greater Los Angeles qui fut créée à la suite de cet anniversaire.
Ces événements ont révélé à Demos Shakarian quelle force puissante les hommes d'Affaires du Plein Évangile pourraient représenter pour Dieu s'ils pouvaient seulement travailler ensemble. Il a parlé à de nombreuses personnes qui avaient activement participé aux rassemblements et tous ont exprimé un sentiment similaire. L'une des personnes qui a encouragé Demos était le président du Southern California Bible College, le Dr Irvine, J. Harrison, qui, par la providence de Dieu, est devenu secrétaire exécutif de la Fraternité cinq ans plus tard. Un avocat de la société du Plein Évangile, Paul B. Fischer, a été engagé pour aider à rédiger les documents d'organisation nécessaires, et une réunion d'organisation a été convoquée à Fresno, en Californie.
Des hommes venus de plusieurs régions du pays se réunirent et choisirent Demos Shakarian comme président, Lee Braxton, George Gardner et Miner Arganbright comme vice-présidents et Earl Draper comme secrétaire-trésorier. Il se trouva qu'à cette époque, Oral Roberts menait une campagne à Fresno et il présenta les dirigeants de l'organisation nouvellement formée à son auditoire sous la tente.
IL Y A UNE question que les gens posent à Demos Shakarian plus que toute autre. Ils veulent savoir comment il peut maintenir son commerce de produits laitiers et de glaces, ses activités immobilières et ses centres commerciaux, tout en étant toujours aussi actif dans l'œuvre du Seigneur. Voici la réponse de Demos : « Les exigences commerciales sont très exigeantes. En plus de notre troupeau laitier d'environ 1 700 têtes, de nos quatre drive-in laitiers et d'autres aspects de la vente au détail et en gros de l'entreprise laitière, mon père et moi avons deux centres commerciaux et d'autres intérêts immobiliers à gérer. Tout homme d'Affaires admettra que ces propriétés demandent beaucoup de temps. Une chose qui nous aide dans notre situation est que mon père et moi travaillons ensemble en tant qu'associés, et nous sommes tous deux intéressés par l'œuvre du Seigneur. Plus vous devenez important dans les affaires, plus vous devez être occupé dans l'œuvre de Dieu pour maintenir votre vie spirituelle ! »
Richard suit les traces de son père et de son grand-père, tant dans le monde des affaires que dans le ministère. À l'âge de quinze ans, il fut appelé à Washington, D.C., pour prendre la parole lors de la réunion de prière du Congrès. Il s'est engagé dans l'œuvre du Seigneur jusqu'aux Antilles. Il assume une grande partie de la supervision de la vaste entreprise laitière Reliance tout en poursuivant son œuvre pour le Seigneur.
Florence Shakarian, miraculeusement épargnée de la souffrance et de la mort ou d'une vie d'invalidité lorsque le Seigneur a répondu à la prière du Dr Charles S. Price, a enthousiasmé des milliers de personnes avec sa voix magnifique et bénie. Elle aussi suit le modèle de Shakarian en étant activement engagée dans le bureau de la Reliance Dairy dirigée par son frère et son père.
NOUS AVONS raconté l'étonnante histoire des Shakarians de la manière la plus brève possible, en commençant par les événements miraculeux de Dieu en Russie et en Arménie, jusqu'à nos jours en Amérique et dans le monde entier. Si cette histoire incite d'autres personnes à rendre à Dieu la gloire qui lui est due et les incite à s'efforcer, dans une certaine mesure, de laisser Dieu diriger leur vie comme il a dirigé celle des Shakarians, alors nous aurons été largement récompensés pour nos efforts !
